PERVERS
- Véronique Lanonne
- 4 mars 2021
- 1 min de lecture
Je vais mettre un coup de pied dans la fourmilière, j’adore ça. Et vous aussi j’en suis certaine. J’évite autant que possible de classifier, catégoriser, étiqueter l’Homme. La diversité est l’essence de la vie. Un de mes plus grands amours, qui n’était pas le dernier des abrutis, m’a dit un jour qu’il ne croyait pas aux statistiques appliquées à l’être humain. Je ne sais pas s’il avait raison. Surtout en ce moment où les chiffres pleuvent aux quatre coins du monde mais j’avoue que j’ai envie d’y croire. Ou croire qu’il n’était pas abruti - remarquez que le fait de me quitter me fait fortement douter de son intelligence - .
Bref, depuis que je suis ici j’entends beaucoup parler de dépendance affective. Et ça me hérisse ! Je vous jure ça me fait monter les poils ! C’est LA nouvelle tendance en amour. Le maux à la mode. Après les fameux et non moins dangereux « Pervers Narcissique », case dans laquelle on a rangé bien trop d’Homme à mon avis, pervers qu’ils étaient de nous avoir abandonnés. On passe à présent à la dépendance affective. Une manne pour les psy. Et ça part tous azimut. C’est LA réponse.
Je suis dépendante affective et ceux qui me connaissent ne croiront en rien cette affirmation. Mais elle est vraie. Nous le sommes tous. Sans l’amour rien n’existe. L’amour de l’autre, les yeux de l’autre nous apprennent qui l’on est vraiment. Se sentir aimé, désiré c’est se sentir vivant. Être seul n’est pas un choix. Ça ne peut pas être un choix. La solitude c’est la désespérance et arrêter d’espérer c’est refuser de vivre.
Véronique Lanonne @2021
Comments